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Prescription des Psychotropes chez les sujets âgés

2007 1 publications 5 documents
  • Perception des MG
  • Psychiatrie
  • Médicaments
  • Personnes agées
  • Santé publique

Déterminants de la prescription des psychotropes chez les personnes âgées en médecine générale en France métropolitaine

Contexte :
un rapport de l'Office Parlamentaire d'Evaluation des Politiques de Santé a constaté une banalisation du recours aux médicaments psychotropes dans notre pays, en particulier,pour les tranches d'âge les plus élévées Différentes recommandations pour la prise en charge des troubles anxieux de la dépression ou de l'imsomnie ont été publiées par la Haute Autorité de Santé et l'Agence Française de Sécurité Sanitaire, mais leur application reste à évaluer. Une meuilleure compréhension des déterminants de la prescription des médicaments psychotropes peut permettre de mettre en place des mesures visant à mieux maîtriser l'utilisation de ces médicaments en France. Avec cet objectif une étude observationnelle a été réalisée en partenariat avec l'Institut de Veille Sanitaire.

Objectifs : analyser les déterminants et la prévalence de la prescription des psychotropes par les médecins généralistes chez le sujet âgé en ville.
Méthodologie : enquête descriptive, menée par voie postale entre décembre 2007 et janvier 2008, auprès de 995 médecins généralistes (MG) du réseau Sentinelles.

Résultats préliminaires : 348 MG (35 %) ont participé à l'enquête. Les principaux obstacles rencontrés par les MG pour le diagnostic des troubles anxio-dépressifs (TAD) sont : l’absence de recours possible à une consultation de psychiatrie (37 %), le refus des patients d’envisager la possibilité d’un TAD (35,5 %) le manque de temps, et le manque de temps (21 %). Les différentes recommandations françaises pour la prise en charge des TAD (ANAES, HAS, AFSSAPS) étaient connues par plus de 50 % des MG mais s’avèrent difficiles à appliquer pour les praticiens. Les MG se déclarent souvent (67 %) désarmés pour éviter les renouvellements d’ordonnances. Les différents obstacles rencontrés par les MG pour envisager un sevrage de tranquillisants/hypnotiques sont : les inconvénients potentiels du sevrage considérés comme plus risqués que la poursuite du traitement (90,3 %), dépendance psychique du patient (79,2 %), non accessibilité (72,9 %) et non remboursement des psychothérapies (78,8 %) et absence d’alternative thérapeutique à proposer (69,8 %).

Conclusion : les MG sont très souvent confrontés à des obstacles pour la prise en charge des patients atteints des TAD au moment du diagnostic, de la prescription médicamenteuse, et du sevrage. Ces déterminants renvoient tant aux caractéristiques du patient, qu’à celles de l’accès aux soins et de la formation du prescripteur.

Publications :
  • Lasserre A, Younes N, Blanchon T, Cantegreil-Kallen I, Passerieux C, Thomas G, Chan Chee C, Hanslik T. Psychotropic drug use among older people in general practice: discrepancies between opinion and practice. Br J Gen Pract. 2010. 60(573):e156-62 PubMed

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