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Corticoïdes : effets secondaires

2007 3 publications 3 documents

Contexte : Les médecins généralistes (MG) sont fréquemment en charge de patients traités au long cours par corticoïdes. Cependant, on ne sait pas si leur perception des effets indésirables d’une corticothérapie systémique prolongée (fréquence et gêne induite) est comparable à celle des patients.
Objectif: évaluer la perception des MG des effets scondaires ds corticoïdes oraux et la comparer à celle des patients
Méthodologie : En septembre 2007, une enquête transversale a été menée à l’aide d’un questionnaire électronique adressé par courriel à 860 MG membres du Réseau Sentinelles® disposant d’une adresse électronique. Dans un même temps, un questionnaire papier a été rempli par 121 patients vus en consultation d’un service de médecine interne et recevant une corticothérapie prolongée (c'est-à-dire prescrite durant au moins 3 mois). Les données obtenues concernant la fréquence et la gêne induite par les effets indésirables d’une corticothérapie systémique prolongées ont été comparées entre MG et patients.
Résultats : deux cent quatre vingt treize médecins (34%) ont répondu au questionnaire. Il s’agissait essentiellement d’hommes (87%) voyant pour la plupart d’entre eux (48%) 400 à 600 patients par mois. Chez les 115 patients dont les réponses étaient analysables, la durée moyenne de corticothérapie était de 44 ± 38 mois, prescrite à la posologie moyenne de 15 ± 14 mg par jour, le plus souvent pour un lupus (33%) ou une maladie de Horton (15%). Les troubles neuro-psychiatriques, l’insomnie, les troubles trophiques cutanés et la lipodystrophie, rapportés par respectivement 61%, 59%, 59% et 53% des patients, étaient les effets indésirables les plus fréquemment rapportés. Comparativement aux patients, les MG sous-estimaient la fréquence des manifestations neuro-psychiatriques, des tremblements, des manifestations musculaires, des troubles cutanés, de l’hyperphagie et de la lipodystrophie. L’effet indésirable rapporté par les patients comme étant le plus gênant dans la vie quotidienne était la lipodystrophie (25%) suivi de la prise de poids (18%) et des troubles neuropsychiatriques (16%). La gêne induite par la prise de poids était surestimée par les praticiens alors qu’ils sous-estimaient largement la gêne ressentie par les patients en raison des troubles neuro-psychiatriques et de l’insomnie.
Conclusion : la fréquence et la gêne induite par les troubles neuro-psychiatriques cortico-induits sont sous estimées par les MGs.

 

 

Publications :
  • Perdoncini-Roux A,Blanchon T,Hanslik T,Lasserre A,Turbelin C,Dorleans Y,Cabane J,Fardet L. Description of French general practitioners' practices regarding long term systemic corticosteroid therapy-associated measures. Rev Prat. 2009. 59(8 Suppl):19-24 PubMed
  • Perdoncini-Roux A,Blanchon T,Hanslik T,Lasserre A,Turbelin C,Dorleans Y,Cabane J,Fardet L. General practitioners' perception of the impact of corticosteroid-induced adverse events. Rev Epidemiol Sante Publique. 2009. 57(2):93-7 PubMed
  • Fardet L, Blanchon T, Perdoncini-Roux A, Kettaneh A, Tiev K, Turbelin C, Dorleans Y, Cabane J, Hanslik T. [Internal medicine physicians' perception of frequency and impact of corticosteroid-induced adverse events]. Rev Med Interne. 2009. 30(2):113-8 PubMed

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