EPICOQ:Incidence Coqueluche
2008 1 publications- Systèmes de surveillance
- Maladies infectieuses
- Santé publique
- Coqueluche
Evaluation en Ile-de-France de l’incidence des cas de coqueluche vus en médecine générale chez l’adolescent de 13 ans et plus et chez l’adulte.
Contexte : la coqueluche est une maladie devenue rare chez les enfants protégés car vaccinés, mais elle persiste chez les nourrissons non ou incomplètement vaccinés et chez les adolescents ou adultes chez qui la protection acquise après la vaccination ou la maladie a disparue.Cette pathologie est actuellement surveillée en France, en pédiatrie, par RENACOQ, mais les données d'épidémiologie dans la population adulte ne sont qu’indirectes.Un réseau de surveillance pérenne, est un objectif à long terme du réseau Sentinelles conjointement à l’Institut Pasteur. Avant de mettre en place un réseau de surveillance, une première phase exploratoire pour l’évaluation de l’incidence de coqueluche s’impose.
Objectif : estimer l'incidence de la coqueluche dans la population adulte et adolescente consultant des médecins généralistes (MG) en Ile-de-France.
Méthodes : étude prospective avec recueuil d'informations sociodémographiques et cliniques concernant tous les patients de 13 ans et plus pour lesquels une suspicion de coqueluche a été évoquée par son MG Les analyses biologiques de confirmation ont été centralisés à l'Insitut Pasteur. Cette étude s'est déroulée entre mai 2008 et mars 2009.
Résultats : 34 MG ont inclus des patients, et 10 MG ont surveillé tout au long de l’étude sans pour autant trouver des patients avec des signes évocateurs de la coqueluche. Au total, 230 patients ont été inclus, mais 204 prélèvements ont été reçus à l’IP : parmi eux, 46 cas (22,6 %) ont été retenus : 21 cas confirmés biologiquement, 24 cas cliniques et 1 cas épidémiologique. L’incidence de cas de coqueluche retenus en Ile-de-France en médecine générale, d’après cette étude, serait de 130 cas par an pour 100 000 habitants.
Conclusions :Les données de cette étude sont les premières à pouvoir rendre compte des difficultés clini-ques et biologiques que rencontrent les MG pour diagnostiquer la coqueluche chez l’adulte en France. Elles ont permis de montrer que l’incidence de la maladie a très fortement diminué chez l’adolescent mais circule encore chez l’adulte qui est maintenant le principal contaminateur des nourrissons de moins de deux mois non vaccinés.
Pour plus d'informations, vous pouvez consulter la plaquette, et le rapport.
Contexte : la coqueluche est une maladie devenue rare chez les enfants protégés car vaccinés, mais elle persiste chez les nourrissons non ou incomplètement vaccinés et chez les adolescents ou adultes chez qui la protection acquise après la vaccination ou la maladie a disparue.Cette pathologie est actuellement surveillée en France, en pédiatrie, par RENACOQ, mais les données d'épidémiologie dans la population adulte ne sont qu’indirectes.Un réseau de surveillance pérenne, est un objectif à long terme du réseau Sentinelles conjointement à l’Institut Pasteur. Avant de mettre en place un réseau de surveillance, une première phase exploratoire pour l’évaluation de l’incidence de coqueluche s’impose.
Objectif : estimer l'incidence de la coqueluche dans la population adulte et adolescente consultant des médecins généralistes (MG) en Ile-de-France.
Méthodes : étude prospective avec recueuil d'informations sociodémographiques et cliniques concernant tous les patients de 13 ans et plus pour lesquels une suspicion de coqueluche a été évoquée par son MG Les analyses biologiques de confirmation ont été centralisés à l'Insitut Pasteur.
Résultats : 34 MG ont inclus des patients, et 10 MG ont surveillé tout au long de l’étude sans pour autant trouver des patients avec des signes évocateurs de la coqueluche. Au total, 230 patients ont été inclus, mais 204 prélèvements ont été reçus à l’IP : parmi eux, 46 cas (22,6 %) ont été retenus : 21 cas confirmés biologiquement, 24 cas cliniques et 1 cas épidémiologique. L’incidence de cas de coqueluche retenus en Ile-de-France en médecine générale, d’après cette étude, serait de 130 cas par an pour 100 000 habitants.
Conclusions :Les données de cette étude sont les premières à pouvoir rendre compte des difficultés clini-ques et biologiques que rencontrent les MG pour diagnostiquer la coqueluche chez l’adulte en France. Elles ont permis de montrer que l’incidence de la maladie a très fortement diminué chez l’adolescent mais circule encore chez l’adulte qui est maintenant le principal contaminateur des nourrissons de moins de deux mois non vaccinés.
Pour plus d'informations, vous pouvez consulter la plaquette, et le rapport.
Publications :
. Pertussis incidence among adolescents and adults surveyed in general practices in the Paris area, France, May 2008 to March 2009. Euro Surveill. 2011. 16(5) PubMed