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Covilev - Covid long en médecine générale et en population générale en France

Description du fardeau de la maladie en médecine générale et de son retentissement sur la qualité de vie des patients
En cours 2023 - 2025

Contexte. Le Covid long a été essentiellement étudié dans des cohortes recrutées après une infection aiguë hospitalisée. Peu de données permettent aujourd’hui d’estimer son fardeau global en médecine générale et en population générale (prévalence, incidence, recours aux soins, évolution des symptômes et impact sur la qualité de vie).

Objectifs. Cette étude a pour objectifs de décrire et suivre pendant un an des personnes souffrant de Covid long en France hexagonale, qu’elles aient consulté un médecin généraliste ou non pour ce motif, de mesurer le retentissement de la maladie sur leur qualité de vie, de suivre leur évolution clinique et de détailler leur parcours de soins. Cette étude évalue également le nombre de personnes atteintes vues en consultation de médecine générale. Enfin, cette étude s’intéresse également à l’expérience de la prise en charge du Covid long par les médecins généralistes.

Méthodes. Cette étude portant sur les personnes atteintes de Covid long comporte deux bras distincts : le premier, désigné comme le bras « médecine générale », inclut les personnes vues en consultation de médecine générale ; le second, désigné comme le bras « population générale », regroupe les personnes issues de la population générale. Pour chacun des bras, des données sont collectées à l’inclusion ainsi que tout au long du suivi s’étendant sur douze mois. Ces données concernent les symptômes présentés, la qualité de vie et la prise en charge. Le bras « médecine générale » comporte également un volet sur le ressenti des médecins généralistes vis-à-vis de la prise en charge de la maladie. Les inclusions ont débuté en juin 2023 et se sont achevées en juillet 2024. L’étude est en cours, le suivi prendra fin en septembre 2025.

Résultats et implications. Au total, 246 patients ont été inclus dans le bras « médecine générale » et 462 participants ont été inclus dans le bras « population générale ». L’étude permettra de mieux connaitre la maladie et son retentissement. Elle apportera des informations pour orienter les politiques publiques relatives à la prise en charge et aux parcours de soin des personnes souffrant de Covid long.

Responsabilité scientifique. réseau Sentinelles, iPLesp. Financement. ANRS MIE.

COVID-SeroPRIM

Séroprévalence des anticorps IgG anti-SARS-CoV-2 chez les professionnels de santé en soins primaires et leurs contacts au sein des ménages
En cours 2021 - 2021 3 publications
  • Infection respiratoire aiguë
  • COVID-19

Introduction : Il est essentiel de caractériser les facteurs qui peuvent influencer le risque d’infection au SARS-CoV-2 ainsi que la réponse immunitaire induite par la vaccination COVID-19. Objectifs : L’étude COVID-SéroPRIM visait à estimer la séroprévalence des IgG – acquises par la vaccination ou naturellement – dirigées contre le SARS-CoV-2 chez les professionnels de santé en soins primaires (PSSP) et chez les membres de leur ménage, et à identifier les facteurs associés à la présence d’anticorps neutralisants. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle transversale menée en France métropolitaine entre mai et août 2021. A l’aide d’un kit d’autoprélèvement, les volontaires ont fourni quelques goûtes de sang ; un questionnaire a été rempli pour le recueil de données épidémiologiques et cliniques. Résultats : 1612 PSSP ont été inclus. La séroprévalence était de 94,7% [IC 95% : 93,6% - 95,7%] pour les anticorps contre la protéine Spike, de 23,6% [21,6% - 25,7%] pour les anticorps contre la nucléocapside, et de 81,3% [79,4% - 83,2%] pour les anticorps neutralisants. La détection d’anticorps neutralisants était plus fréquente chez les PSSP ayant été infectés comparés à ceux qui ne l’ont pas été, chez les non-vaccinés et chez les vaccinés avec une dose. Parmi les PSSP vaccinés avec deux doses, elle était plus fréquente chez ceux ayant reçu leur deuxième dose il y a moins de trois mois (comparés à plus de trois mois). D’autres analyses sont en cours. Financeurs et Partenaires : Cette étude a été financée par l’ANR (appel d’offre « RA-COVID-19 »).

Publications :
  • Pouquet M, Decarreaux D, Di Domenico L, Sabbatini CE, Prévot-Monsacre P, Fourié T, Villarroel PMS, Priet S, Blanché H, Sebaoun JM, Deleuze JF, Turbelin C, Rossignol L, Werner A, Kochert F, Grosgogeat B, Rabiega P, Laupie J, Abraham N, Noël H, van der Werf S, Colizza V, Carrat F, Charrel R, de Lamballerie X, Blanchon T, Falchi A. SARS-CoV-2 infection prevalence and associated factors among primary healthcare workers in France after the third COVID-19 wave. Sci Rep. 2024. 14(1):5418 PubMed
  • Decarreaux D, Pouquet M, Souty C, Vilcu AM, Prévot-Monsacre P, Fourié T, Villarroel PMS, Priet S, Blanché H, Sebaoun JM, Deleuze JF, Turbelin C, Werner A, Kochert F, Grosgogeat B, Rabiega P, Laupie J, Abraham N, Guerrisi C, Noël H, Van der Werf S, Carrat F, Hanslik T, Charrel R, De Lamballerie X, Blanchon T, Falchi A. Seroprevalence of SARS-CoV-2 IgG Antibodies and Factors Associated with SARS-CoV-2 IgG Neutralizing Activity among Primary Health Care Workers 6 Months after Vaccination Rollout in France. Viruses. 2022. 14(5) PubMed
  • Pouquet M, Decarreaux D, Prévot-Monsacré P, Hervé C, Werner A, Grosgogeat B, Blanché H, Rabiega P, Laupie J, Kochert F, Abraham N, Sebaoun JM, de Lamballerie X, Charrel R, Souty C, Camara I, Pergeline J, Noël H, Guerrisi C, Werf SV, Carrat F, Hanslik T, Blanchon T, Falchi A. Nationwide Seroprevalence of SARS-CoV-2 IgG Antibodies among Four Groups of Primary Health-Care Workers and Their Household Contacts 6 Months after the Initiation of the COVID-19 Vaccination Campaign in France: SeroPRIM Study Protocol. Pathogens. 2021. 10(7) PubMed

Étude Hestia sur la fin de vie en médecine générale

Étude de la perception, par le médecin généraliste, de la prise en charge globale du patient au cours de ses trois derniers mois de vie.
En cours 2020 - 2022 3 publications
  • Perception des MG
  • Personnes agées
  • Santé publique
  • Médecine Générale

Hestia : Étude de la perception, par le médecin généraliste, de la prise en charge globale du patient au cours de ses trois derniers mois de vie.

Contexte : Les usagers de notre système de santé s’expriment de plus en plus sur les conditions dans lesquelles ils souhaitent être pris en charge lorsqu’ils seront en fin de vie. Ainsi alors même que seuls 26 % de nos concitoyens sont décédés à leur domicile en 2016 (55 % des décès restent enregistrés dans un établissement hospitalier), 80% de la population générale et 55% des patients en fin de vie expriment le souhait de vivre la fin de leur vie chez eux. Au-delà de vivre la fin de sa vie chez soi, d’être mieux écouté, l’exigence première de nos concitoyens reste d’être soulagé. Les ressources de prise en charge de fin de vie en ambulatoires restent inégalement réparties sur le territoire. En partenariat avec l'INED, le service de soins palliatifs du CHU de Rennes, les départements de médecine générale de l'Université de Rennes et de l'université de Paris, le réseau Sentinelles propose aux médecins Sentinelles de participer à une étude descriptive rétrospective en France métropolitaine sur le parcours de soins des patients suivis en soins primaires durant leurs trois derniers mois de vie. Ce projet est soutenu par la Fondation de France. Objectif principal : Étudier la perception, par le médecin généraliste, de la prise en charge globale du patient au cours de ses trois derniers mois de vie. Objectifs secondaires : Etudier les facteurs associés à la perception du médecin généraliste; décrire les parcours des patients et les éléments majeurs de la prise en charge, de la mobilisation des ressources ambulatoires, et l'application de la loi Leonetti-Claeys; identifier des typologies de parcours et étudier les facteurs associés; et décrire la connaissance et l’utilisation par les médecins généralistes des dispositifs de soins palliatifs de proximité qui peuvent être mobilisés. Population de l’étude : Critères d’inclusion des patients  = patient âgé de 18 ans ou plus ; dont vous étiez le médecin traitant ; décédé de façon attendue du fait de sa situation médicale ; et ayant résidé totalement ou partiellement à son domicile au cours des trois derniers mois de sa vie. Calendrier de l'étude : Début des inclusions : 15 novembre 2020 ; fin des inclusions : 15 novembre 2021. Nous contacter : rs-hestia@iplesp.upmc.fr

Publications :
  • Robert G, Niare D, Pennec S, De Geyer L, Frin M, Hanslik T, Blanchon T, Morel V, Rossignol L. Meeting the needs of palliative care patients: general practitioners' survey on the last three months of life. J Pain Symptom Manage. 2025. PubMed
  • Robert G, Niare D, Pennec S, Morand E, de Geyer L, Frin M, Hanslik T, Blanchon T, Morel V, Rossignol L. Cluster Analysis of Palliative Care Patients' Trajectories in Primary Care: Hospitalization Yes, but Home and Nursing Home Care Above All. J Palliat Med. 2025. PubMed
  • Niaré D, Robert G, Rocquevieille A, De Geyer L, Frin M, Pennec S, Hanslik T, Blanchon T, Rossignol L, Morel V. General practitioners and palliative care practices: a better knowledge of specific services is still needed. BMC Health Serv Res. 2024. 24(1):832 PubMed

SENTIVIR

2010 1 publications 1 documents
  • Grippe
  • Systèmes de surveillance
  • Maladies infectieuses
  • Santé publique
  • Epidémie

Surveillance virologique intégrée à la surveillance cliniques des syndromes grippaux sur le réseau Sentinelles

Contexte
Le réseau Sentinelles, surveille depuis 1984 les syndromes grippaux répondant à une définition de cas suivante, fièvre de plus de 39°C d’apparition brutale accompagnée de myalgies et de signes respiratoires. La surveillance nationale ne prévoit pas de confirmation virologique des syndromes grippaux rapportés.
La réalisation d’une surveillance conjointe clinique et virologique permettra d’estimer la part respective des différents virus respiratoires saisonniers dans l’incidence des syndromes grippaux vus en médecine générale.

Objectifs
Estimer l’incidence de consultation en médecine générale pour grippe confirmée virologiquement, en s’appuyant sur la réalisation conjointe d’une surveillance clinique et virologique.Sur le plan cognitif, la mise en place d’une telle surveillance virologique permettra de disposer d’informations jusqu’à présent inconnues concernant la circulation des différents virus respiratoires en communauté, et de caractériser les différences d’impact en fonction de l’âge. Enfin la fréquence et l’influence des co-infections virales sur les paramètres cliniques qui seront recueillis finement pourront être étudiées.
Ce projet se veut aussi exploratoire et testera la faisabilité de l’implémentation en continue de cette surveillance virologique sur le réseau Sentinelles.

Methodologie

La surveillance a été proposée aux médecins généralistes du réseau Sentinelles ayant effectué au moins une déclaration de cas dans le cadre de la surveillance continue depuis le 1er juillet 2009 (n=388). Elle a été effectuée dans un premier temps entre les mois de janvier 2010 et février 2010, avec envois par voie postale, de prélèvements nasaux aux laboratoires de virologie référents, d’une part, et d’un questionnaire patient-médecin à l’UMR S 707, d’autre part.
La deuxieme phase a demarrée le 3 Janvier 2011 et s'est terminée le 14 Avril 2011.

Résultats :Cette étude a montré la faisabilité d’une surveillance intégrant le diagnostic virologique de 18 virus respiratoires et la surveillance clinique des syndromes grippaux, au sein du réseau sentinelles. L’analyse des caractéristiques cliniques et démographiques des patients présentant des SG pendant l'hiver 2010-2011 a montré que l'âge était le facteur prédictif principal de positivité à au moins un des 18 virus respiratoires analysés.

Conclusion:Ces données contribuent à une meilleure compréhension de la dynamique des virus respiratoires pendant une épidémie. Ces résultats donnent également des informations sur les associations entre un diagnostic virologique et des caractéristiques cliniques et démographiques des patients.

Contact: falchi@u707.jussieu.fr

Publications :
  • Falchi A, Turbelin C, Andreoletti L, Arena C, Blanchon T, Bonmarin I, Hanslik T, Leruez-Ville M, De Lamballerie X, Carrat F. Nationwide surveillance of 18 respiratory viruses in patients with influenza-like illnesses: A pilot feasibility study in the French Sentinel Network. J Med Virol. 2011. 83(8):1451-7 PubMed

Scores Cliniques

prévalence d’utilisation des scores cliniques en médecine générale en France
2010 1 publications
  • Perception des MG
  • Santé publique

Contexte: Les scores cliniques ont pour but de réduire les incertitudes relatives à un diagnostic ou à un pronostic en connaissance des biais statistiques liés à leur construction. La prévalence de leur utilisation en médecine générale n’est actuellement pas connue en France. Aucune donnée disponible ne permet d’évaluer l’impact des scores dans l’organisation de la prise en charge quotidienne des patients par les médecins généralistes.

Objectifs
Nous proposons de mener une étude qui permettrait d’objectiver la prévalence d’utilisation des scores cliniques en médecine générale en France, d’identifier ceux étant les plus utilisés et de déterminer les sources d’information pour la connaissance de ces scores.
Enquête transversale :
Estimer la prévalence d’utilisation des scores cliniques par les médecins généralistes, dans leur pratique quotidienne en France.
Focus Groupes :
Identifier les pratiques d’utilisation des scores de trois échantillons de médecins généralistes.

Méthode
Enquête descriptive en deux temps :
- Enquête transversale a eu lieu au mois de Juin 2010. Cette enquête transversale a été menée auprès des médecins généralistes du réseau Sentinelles
- Trois Focus Groupes : (Février 2011) élaboration d’une « topic list » guidant la discussion sur des questions concernant l’intérêt et la compréhension des scores en médecine générale, les scores les plus utilisés, le contexte d’utilisation, les outils qui pourraient permettre une intégration adéquate et selon les besoins de scores dans la pratique courante de médecine générale.

Résultats :
-Les résultats l'enquête transversale sont en cours d'analyse (voir plaquette)
-La phase "Focus groupes" est en cours

Contact de l'étude : Marianne Sarazin

Publications :
  • Sarazin M, Chiappe SG, Kasprzyk M, Mismetti P, Lasserre A. A survey of French general practitioners and a qualitative study on their use and assessment of predictive clinical scores. Int J Gen Med. 2013. 6:419-26 PubMed

AdoVax : vaccination anti-HPV

Pratiques et déterminants de la vaccination anti-HPV de l’adolescente en France
2010 1 publications
  • Perception des MG
  • Santé publique
  • Infections sexuellement transmissibles (IST)
  • Vaccination

Contexte : Depuis 2007, la vaccination anti-HPV prévenant les 2/3 des cancer du col de l’utérus est recommandée en France chez les jeunes filles de 14 ans, et en rattrapage jusqu’à 23 ans (au plus tard un an après le début d’une activité sexuelle). Malgré une acceptation très bonne chez les médecins et correcte chez les jeunes filles, la couverture vaccinale est insuffisante. Les médecins généralistes sont les principaux acteurs de la vaccination des adolescents. Nous manquons de données permettant d’analyser les raisons de cette sous-vaccination.

Objectifs : Principal : évaluer, en médecine générale en France, les pratiques et déterminants de la vaccination anti-HPV
Secondaires :  évaluer  la couverture vaccinale des adolescentes pour la vaccination anti-HPV e identifier les obstacles à la vaccination anti-HPV rencontrés en médecine générale. L’étude est proposée aux médecins généralistes du Réseau Sentinelles

Méthode : Enquête épidémiologique nationale transversale rétrospective.
Chaque médecin participant est amené à remplir un questionnaire avec deux volets:
i. Une partie concernant sa pratique et sa perception de la vaccination de l’adolescent
ii. Une partie concernant la dernière jeune fille âgée de 14 à 17 ans et la dernière jeune fille âgée de 18 à 23 ans qu’il a vues en consultation : les questions porteront sur le contexte de la consultation, la connaissance du médecin de la patiente et de son statut vaccinal, l’attitude du médecin vis-à-vis de la vaccination anti-HPV pour cette patiente.

Résultats: Cette étude menée avant le changement de politique vaccinale a permis d’évaluer une couverture vaccinale de 55% chez les jeunes filles de 14-17 ans et de 82% chez les jeunes femmes  de 18-23 ans concernées par le rattrapage vaccinal.

Publications :
  • Thierry P, Lasserre A, Rossignol L, Kernéis S, Blaizeau F, Stheneur C, Blanchon T, Levy-Bruhl D, Hanslik T. Human Papillomavirus vaccination in general practice in France, three years after the implementation of a targeted vaccine recommendation based on age and sexual history. Hum Vaccin Immunother. 2016. 12(2):528-33 PubMed

APIC : Acquisition de Pathologies Infectieuses en Cabinets

Etude interventionnelle évaluant la mise à disposition d'une solution hydroalcoolique en médecine générale sur le risque d'acquisition d'une diarrhée aiguë associée aux soins.
2010 1 documents
  • Gastroentérite
  • Maladies infectieuses
  • Santé publique
  • Epidémie

Etude interventionnelle visant à évaluer l'impact de la mise à disposition d'une solution hydroalcoolique au sein du cabinet de médecine générale sur le risque d'acquisition d'une diarrhée aiguë associée aux soins.

Objectifs de l’étude

Objectif principal

Comparer la fréquence de consultation pour une darrhée aiguë de patients ayuant fréquenté ce même cabinet médical pour une autre raison dans les 10 jours précédents, dans un groupe de cabinets équipés d'une solution hydroalcoolique par rapport à un groupe de cabinets médicaux non équipés et continuant en fonctionnement habituel.

Objectifs secondaires

Evaluer les conséquences des épisodes infectieux potentiellement acquis au cabinet en terme économique : arrêt de travail, éviction scolaire, prescription médicamenteuse…,

Evaluer l'impact de l'utilisation d'une solution hydroalcoolique sur les populations virales, responsables des diarrhées aiguës, présentes sur les surfaces inertes du cabinet médical,

Evaluer l'acceptabilité des mesures barrières (mises à disposition de SHA) par les patients fréquentant les cabinets interventionnels.

Méthodologie de l’étude

Enquête épidémiologique interventionnelle prospective, auprès de 46 médecins généralistes des régions Centre et Ile-de-France. Les cabinets médicaux ont été randomisés dans deux groupes : le groupe interventionnel et le groupe témoin. Le groupe interventionnel disposait d’une solution hydroalcoolique destinée aux personnes fréquentant le cabinet. Un questionnaire a été rempli pour tous les patients atteints de diarrhée aiguë vu en consultation du 17 janvier au 19 mars 2011.

Contact : Cécile Saugeon, Dr vétérinaire épidémiologiste, animatrice de l'antenne Centre du réseau Sentinelles-->

Epi-BCG

Pratiques et déterminants de la vaccination BCG en médecine générale, en France, depuis la suspension de l'obligation vaccinale
2009 1 publications 4 documents
  • Maladies infectieuses
  • Santé publique
  • Tuberculose
  • Vaccination

Contexte : En France, la tuberculose a fortement diminué, avec une incidence à 8.9 cas pour 100 000 habitants, en 2005. Toutefois de fortes disparités existent. Dans ce contexte et suite à une réflexion progressive, l'obligation de vaccination par le BCG a été suspendu en août 2008, associée à une recommandation vaccinale pour les enfants appartenant à des groupes à risque de tuberculose.
Une première étude menée par l'InVs, en février-mars 2008, a montré une baisse de la couverture vaccinale des enfants nés après la suspension de l'obligation. Les enfants faisant l'objet d'une recommandation de vaccination sont également concernés par cette diminution de la couverture vaccinale. Suite au changement de politique vaccinale et aux résultats de cette première étude, il a paru important d'identifier les pratiques de la vaccination par le BCG en médecine générale, en France, depuis la suspension de l'obligation vaccinale et leurs déterminants.

Objectifs : Identifier les pratiques des médecins généralistes (MG) de France métropolitaine vis-à-vis de la vaccination BCG, ainsi que leurs déterminants.

Méthode : Etude en deux étapes : une première, qualitative, effectuée auprès de deux « focus groups » ; une seconde, quantitative, menée auprès des MG du réseau Sentinelles, dont le questionnaire construit à partir des résultats de l’enquête qualitative recueillait des informations sur le médecin et trois derniers enfants de moins de 2 ans vus en consultation.

Résultats : Au total 358 MG ont inclus 920 enfants. Parmi les 261 enfants éligibles pour la vaccination BCG, 44 % étaient vaccinés. La probabilité d'être vacciné était plus élevée chez les enfants de plus de 6 mois (OR = 3,4 [IC 95 % = 1,4 - 8,6]), les enfants vivant en Ile-de-France (OR = 14,7 [4,4 - 49,5]), les enfants pour lesquels un voyage dans un pays de forte endémie tuberculeuse était prévu (OR = 3,5 [1,4 - 8,6]), et ceux présentant un risque particulier selon le MG (OR = 19,9 [6,2 - 63,9]). De même le nombre de recommandations de vaccination par le BCG connues par le MG (OR = 1,4 [1,1 - 1.9]) et la perception que la tuberculose était une maladie fréquente (OR = 2,2 [1,1 - 4,5]), augmentaient la probabilité d’être vacciné. En revanche, les enfants vus par un MG détenteur d’un diplôme en maladies infectieuses étaient moins souvent vaccinés (OR = 0,14 [0,1 - 0,4]).

Conclusions : La réussite de cette politique de vaccination ciblée passera par un renforcement des actions menées sur les déterminants mis en évidence.

Publications :
  • Rossignol L, Guthmann JP, Kernéis S, Aubin-Auger I, Lasserre A, Chauvin P, Pelat C, Hanslik T, Lévy-Bruhl D, Blanchon T. Barriers to implementation of the new targeted BCG vaccination in France: a cross sectional study. Vaccine. 2011. 29(32):5232-7 PubMed

Récurrence des infections grippales et conséquences en termes de récurrences épidémiques et de risque pandémique.

Contexte :
Il n’existe aucune donnée longitudinale et prospective sur le risque d’infection grippale chez l’homme. Les modalités de la constitution du répertoire immunitaire contre les virus grippaux et leurs déterminants ont été peu étudiées. Or, ces éléments conditionnent la susceptibilité aux infections à un niveau individuel et, potentiellement, participent à sélectionner les virus grippaux responsables d’épidémies à un niveau collectif. Le contexte d’une menace pandémique justifie d’autant plus l’acquisition de telles connaissances. Ce protocole de cohorte sur les déterminants du risque de grippe est soutenu par l’Agence Nationale de la Recherche.
Objectif :Cette étude vise à identifier, au niveau de l’individu, les facteurs immunologiques et virologiques du risque d’infection grippale saisonnière.
Méthodologie :Cette étude, démarrée le 15 janvier 2008, implique 57 médecins généralistes dont 52 sont des médecins Sentinelles. L’objectif est d’inclure 600 patients pendant l’épidémie saisonnière de grippe 2007/2008 :
- 300 patients inclus pour un syndrome grippal
- 300 patients inclus pour un motif autre que la grippe, mais de nature aigue
Ces patients seront suivis pendant 3 ans avec des collections biologiques et un suivi actif des événements cliniques.

Essai randomisé évaluant l’efficacité et la tolérance du port de masques chirurgicaux dans la prévention de la transmission du virus Influenza A

Contexte : Avec la menace d’une pandémie grippale par un virus de type A (Orthomyxoviridae, Influenza A), les mesures « barrières » non médicamenteuses et en particulier le port de masque, pourraient jouer un rôle primordial dans le contrôle de la transmission de la grippe aux premiers stades de l’épidémie. Dans le plan pandémique français, les masques anti-projections (masques chirurgicaux) sont préconisés chez les patients contagieux dans les services de soins. L’efficacité de ces masques dans la prévention de la transmission du virus Influenza A est pourtant aujourd’hui inconnue. Notre projet vise à évaluer l’efficacité préventive et la tolérance du masque chirurgical.
Objectif : L’objectif de l’essai GripMask est de montrer la réduction du nombre de cas secondaires dans les foyers où le cas index porte un masque chirurgical au foyer pendant sa période contagieuse présumée (5 jours), par rapport aux foyers où le cas index n’est pas soumis à cette intervention.
Schéma et lieu de recherche : Essai de prévention randomisé « en cluster », en groupes parallèles et sans insu, dans les foyers français, au cours de l’hiver 2008/2009.
Méthodes :Les critères d’inclusion des foyers sont foyers de taille supérieure ou égale à 3, dont un des membres, le cas index, âgé de plus de 5 ans, consulte en médecine générale en période d’épidémie de grippe (telle que définie par le réseau Sentinelles) pour des symptômes apparus depuis moins de 48 heures, combinant une fièvre >=37.8°C et une toux, et est a priori le premier cas du foyer et présente un test positif pour le dépistage rapide du virus de grippe A dans le rhinopharynx.
Resultats: 105 foyers ont été inclus. Les analyses ont mis en evidence aucune réduction du nombre de cas secondaires  dans les foyers où le cas index porte un masque chirurgical.
Conclusions Les resultats de cette étude doivent etre interprétés avec prudence par manque de puissance du test

Publications :
  • Canini L, Andreoletti L, Ferrari P, D'Angelo R, Blanchon T, Lemaitre M, Filleul L, Ferry JP, Desmaizieres M, Smadja S, Valleron AJ, Carrat F. Surgical mask to prevent influenza transmission in households: a cluster randomized trial. PLoS One. 2010. 5(11):e13998 PubMed

Prise en charge des urétrites masculines non compliquées

2008 1 publications 3 documents
  • Maladies infectieuses
  • Santé publique
  • EPP
  • Urétrite
  • Infections sexuellement transmissibles (IST)

Application des recommandations sur la prise en charge thérapeutique du traitement probabiliste des urétrites non compliquées

Contexte : En France, l’incidence des infections à gonocoque augmente dans un contexte de recrudescence générale des infections sexuellement transmissibles (IST) touchant particulièrement les hommes. Les échecs thérapeutiques liés à l’utilisation de la ciprofloxacine et les insuffisances du dépistage des IST parmi les individus les plus exposés, pourraient expliquer cette tendance. Nous proposons de mener une enquête auprès des médecins généralistes, principaux acteurs de la prise en charge des IST en France.
Objectif : Evaluer les pratiques des médecins généralistes pour la prise en charge probabiliste des urétrites masculines non compliquées. La prise en charge sera évaluée en terme de :
- critères de diagnostic clinique et biologique
- critères utilisés pour un traitement probabiliste
- antibiothérapie prescrite, leur mode d’administration et leur posologie
- moment de la prise de l’antibiotique probabiliste si un prélèvement est réalisé pour confirmation étiologique du diagnostic;
Méthodologie : une enquête ponctuelle a été mise en ligne entre le  10 juin et fiin août 2008. Elle fait partie des enquêtes EPP du réseau.
Résultats: les résultats sont disponibles dans le rapport ci-dessous.

Publications :
  • Falchi A, Lasserre A, Gallay A, Blanchon T, Sednaoui P, Lassau F, Massari V, Turbelin C, Hanslik T. A survey of primary care physician practices in antibiotic prescribing for the treatment of uncomplicated male gonoccocal urethritis. BMC Fam Pract. 2011. 12(1):35 PubMed

Syphilis en médecine générale en France entre 2005 et 2008

2008 1 publications 3 documents
  • Systèmes de surveillance
  • Maladies infectieuses
  • Santé publique
  • Epidémie

Rationnel : La syphilis est une infection sexuellement transmissible qui avait quasiment disparu en France dans les années 1990. Une recrudescence de la syphilis est observée depuis 2000 en France. Le système de surveillance axé sur les consultations hospitalières et les Centres d’Information et de Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles donne peu de visibilité pour les cas diagnostiqués par les médecins généralistes (MG). De plus, le diagnostic de syphilis peut être difficile, ce d’autant que la maladie n’est plus bien connue et identifiée par les praticiens libéraux. Ces raisons suggèrent que le nombre de cas de syphilis déclarés est très probablement en deçà de la réalité. Il serait par conséquent nécessaire d’évaluer la pertinence d’une surveillance de la syphilis auprès d’un réseau de médecins généralistes.

Méthodologie:
Enquête descriptive transversale menée auprès des MG du réseau Sentinelles, menée par voie electronique. Elle a été mise en ligne le 21 novembre 2008 et jusqu'à 15 janvier 2009.

Résultats: Au total, 285 MG ont répondu au questionnaire, soit un taux de participation de 24,5 % (285/1167). 47 MG (16,5 %) ont déclaré avoir vu 92 de syphilis depuis le 1° janvier 2005.
Caractéristiques des cas de syphilis : 29% de patients hétérosexuels, 33,9% des patients infectés par le VIH. Plus de la moitié des cas déclarés étaient des syphilis primaires (56,5%). La majorité de patients atteints de syphilis (81,2%) ont déclarés avoir eu des comportements à risques (partenaires multiples et/ou rapports non protégés). La localisation géographique des cas déclarés est hétérogène, 66,2% des cas ont été diagnostiqués hors de l’Ile de France.

Conclusions : Cette étude confirme que l’épidémie de syphilis n’est plus strictement confinée en Ile de France aujourd’hui et touche aussi des personnes hétérosexuelles. Il est impératif de d’informer le corps médical ainsi que le public de la résurgence de la syphilis. Le renforcement de mesures de prévention et le développement d’une surveillance attentive de la maladie auprès des médecins généralistes doivent être encouragées.

Publications :
  • Falchi A, Lasserre A, Bouyssou A, Turbelin C, Bianchi A, Blanchon T, Janier M, Hanslik T,Gallay A.. Is syphilis a health matter for the French general practitioners? Eur J Public Health. 2010. eletters

Coqueluche : Vaccination chez l'adulte

2007 1 publications 3 documents
  • Vaccination
  • Coqueluche

Connaissance et application des recommandations vaccinales contre la coqueluche par les médecins généralistes du réseau Sentinelles. Thèse de médecine générale.

Contexte: Malgré une couverture vaccinale chez les enfants très élevée dans les pays industrialisés, la coqueluche reste une pathologie d’actualité. Son épidémiologie a changé sous l’effet de la vaccination. L’incidence de la maladie a augmenté chez les adolescents et les adultes. Les adultes ont été reconnus comme principale source de contamination des nourrissons non ou incomplètement vaccinés. Devant ces constatations, de nouvelles recommandations de vaccination contre la coqueluche pour certains adultes sont parues en France en 2004. Elles concernent les adultes susceptibles d’être en contact avec des nourrissons non ou insuffisamment vaccinés, c’est-à-dire certains professionnels de santé, les futurs parents et les membres du foyer à l’occasion d’une grossesse.
Objectif: Evaluer la connaissance et l’application par les médecins généralistes des recommandations vaccinales contre la coqueluche chez l’adulte.
Méthodes : Enquête épidémiologique transversale par questionnaire électronique auprès des médecins généralistes du réseau Sentinelles.
Résultats: Le taux de participation a été de 23%. La réalisation d’une enquête de non répondants a permis une analyse et une correction de ce taux de participation. Les médecins ont déclaré à 80% être au courant des recommandations vaccinales contre la coqueluche chez l’adulte. Parmi les médecins répondants, 25 % ne pratiquent pas une vaccination ciblée sur les futurs parents comme cela est recommandé. Les 75 % restants, pratiquant la vaccination ciblée, manquent fréquemment des occasions d’informer les patients concernés. Si 55% des médecins généralistes déclarent évoquer systématiquement ou souvent le diagnostic de coqueluche devant une toux persistante de l’adolescent ou de l’adulte, la pathologie reste sous diagnostiquée et évoquée tardivement par les praticiens. Les médecins confirment pour la majorité la pathologie par un diagnostic biologique. La PCR (Polymerase Chain Reaction) reste une technique de confirmation diagnostique peu utilisée.
Conclusion : Une meilleure diffusion des recommandations vaccinales et une meilleure information des médecins sur la coqueluche et ses particularités chez l’adulte semblent nécessaires.

Publications :
  • Lasserre A,Tison C,Turbelin C,Arena C,Guiso N,Blanchon T. Pertussis prevention and diagnosis practices for adolescents and adults among a national sample of French general practitioners. Prev Med. 2010. 51(1):90-1 PubMed

Incontinence urinaire

Évaluation de la prévalence de l’incontinence urinaire chez les femmes vues en consultation de médecine générale.
2007 1 publications 4 documents

Évaluation de la prévalence de l’incontinence urinaire chez les femmes vues en consultation de médecine générale.

Objectifs :
évaluer la prévalence de l’incontinence urinaire (IU), ses principaux facteurs de risque (FdR) et son impact sur la qualité de vie (QdV) chez les femmes vues en consultation de médecine générale (MG)

Méthodes : enquête descriptive observationnelle conduite en France en juin-juillet 2007. Un « registre » des femmes de plus de 18 ans consultant un jour donné un médecin généraliste (MG) du réseau Sentinelles a été constitué. Pour chaque femme, le MG devait dépister l’IU et renseigner l’âge, l’Indice de Masse Corporelle (IMC), et la parité. Les patientes ayant déclaré une IU ont répondu aux questionnaires de quantification de l’IU (score ICIQ rempli avec le MG) et de son impact sur la QdV (dimensions « activités quotidiennes » et « sexualité » de l’auto-questionnaire CONTILIFE).

Résultats : 241 MG ont inclus 2183 patientes dans le registre. La prévalence de l’IU était de 26,7 % (IC 95% : 24,7 - 28,4). Une analyse multivariée a montré qu’un âge de plus de 50 ans, plus de 2 accouchements et un IMC supérieur à 25 kg/m2 étaient des FdR d’IU (p<0,001). Chez les 496 femmes déclarant une IU et ayant répondu aux questionnaires, la valeur médiane du score ICIQ était de 8 (sur un maximum de 21). L’impact de l’IU sur les activités quotidiennes était en médiane de 9 sur 35, et l’impact sur la sexualité de 1 sur 15 (échelle CONTILIFE).

Conclusions : plus d’un quart des femmes consultant un MG libéral en France déclare une IU quand elles sont interrogées à ce sujet. L’enquête confirme les FdR d’IU déjà connus. Les femmes incontinentes sont peu gênées dans l’ensemble par les fuites urinaires, à en juger par le score ICIQ et les dimensions de l’échelle CONTILIFE analysées.

Publications :
  • Lasserre A,Pelat C,Guéroult V,Hanslik T,Chartier-Kastler E,Blanchon T,Ciofu C,Montefiore ED,Alvarez FP,Bloch J. Urinary incontinence in French women: prevalence, risk factors, and impact on quality of life. Eur Urol. 2009. 56(1):177-83 PubMed

Coqueluche : vaccination en médecine du travail

Pratiques vaccinales anti-coquelucheuses en Médecine du Travail des hôpitaux de court séjour de Paris
2007 1 publications 3 documents
  • Vaccination
  • Coqueluche

Contexte : En 2006 des nouvelles recommandations vaccinales françaises concernant la coqueluche sont parues. Elles stipulent la vaccination de tout le personnel de santé étant en contact avec des nourrissons âgés de moins de 6 mois. Cette vaccination est recommandée à l’occasion d’un rappel dTP en utilisant un vaccin à quatre valences (dTCaPolio). Le délai par rapport à la vaccination dTP précédente d’un adulte peut être réduit de 10 à 2 ans (InVS 2006).

Objectifs : évaluer l’application par le médecin du travail des recommandations vaccinales de l’adulte contre la coqueluche et identifier les raisons pour lesquelles le médecin du travail effectue ou non l’acte de vaccination.

Méthodologie : étude transversale recueillant les données à travers d’un questionnaire rempli par interview avec le responsable du service de Médecine du Travail des hôpitaux de court et de moyen séjour de Paris et des cliniques ayant un service de maternité.

Résultats : en cours d’analyse

Publications :
  • Lasserre A,Rivière M,Blanchon T,Alvarez F,Gaillat J,Romain O,Bouhour D,Guiso N. [Awareness and adherence to Pertussis vaccination guidelines by occupational medicine physicians in Paris healthcare institution]. Med Mal Infect. 2009. 39(5):325-9 PubMed

Corticoïdes : effets secondaires

Perception par les médecins généralistes des effets secondaires des corticoïdes oraux.
2007 3 publications 3 documents

Contexte : Les médecins généralistes (MG) sont fréquemment en charge de patients traités au long cours par corticoïdes. Cependant, on ne sait pas si leur perception des effets indésirables d’une corticothérapie systémique prolongée (fréquence et gêne induite) est comparable à celle des patients.
Objectif: évaluer la perception des MG des effets scondaires ds corticoïdes oraux et la comparer à celle des patients
Méthodologie : En septembre 2007, une enquête transversale a été menée à l’aide d’un questionnaire électronique adressé par courriel à 860 MG membres du Réseau Sentinelles® disposant d’une adresse électronique. Dans un même temps, un questionnaire papier a été rempli par 121 patients vus en consultation d’un service de médecine interne et recevant une corticothérapie prolongée (c'est-à-dire prescrite durant au moins 3 mois). Les données obtenues concernant la fréquence et la gêne induite par les effets indésirables d’une corticothérapie systémique prolongées ont été comparées entre MG et patients.
Résultats : deux cent quatre vingt treize médecins (34%) ont répondu au questionnaire. Il s’agissait essentiellement d’hommes (87%) voyant pour la plupart d’entre eux (48%) 400 à 600 patients par mois. Chez les 115 patients dont les réponses étaient analysables, la durée moyenne de corticothérapie était de 44 ± 38 mois, prescrite à la posologie moyenne de 15 ± 14 mg par jour, le plus souvent pour un lupus (33%) ou une maladie de Horton (15%). Les troubles neuro-psychiatriques, l’insomnie, les troubles trophiques cutanés et la lipodystrophie, rapportés par respectivement 61%, 59%, 59% et 53% des patients, étaient les effets indésirables les plus fréquemment rapportés. Comparativement aux patients, les MG sous-estimaient la fréquence des manifestations neuro-psychiatriques, des tremblements, des manifestations musculaires, des troubles cutanés, de l’hyperphagie et de la lipodystrophie. L’effet indésirable rapporté par les patients comme étant le plus gênant dans la vie quotidienne était la lipodystrophie (25%) suivi de la prise de poids (18%) et des troubles neuropsychiatriques (16%). La gêne induite par la prise de poids était surestimée par les praticiens alors qu’ils sous-estimaient largement la gêne ressentie par les patients en raison des troubles neuro-psychiatriques et de l’insomnie.
Conclusion : la fréquence et la gêne induite par les troubles neuro-psychiatriques cortico-induits sont sous estimées par les MGs.

 

 

Publications :
  • Perdoncini-Roux A,Blanchon T,Hanslik T,Lasserre A,Turbelin C,Dorleans Y,Cabane J,Fardet L. Description of French general practitioners' practices regarding long term systemic corticosteroid therapy-associated measures. Rev Prat. 2009. 59(8 Suppl):19-24 PubMed
  • Perdoncini-Roux A,Blanchon T,Hanslik T,Lasserre A,Turbelin C,Dorleans Y,Cabane J,Fardet L. General practitioners' perception of the impact of corticosteroid-induced adverse events. Rev Epidemiol Sante Publique. 2009. 57(2):93-7 PubMed
  • Fardet L, Blanchon T, Perdoncini-Roux A, Kettaneh A, Tiev K, Turbelin C, Dorleans Y, Cabane J, Hanslik T. [Internal medicine physicians' perception of frequency and impact of corticosteroid-induced adverse events]. Rev Med Interne. 2009. 30(2):113-8 PubMed

Prescription des Psychotropes chez les sujets âgés

2007 1 publications 5 documents
  • Perception des MG
  • Psychiatrie
  • Médicaments
  • Personnes agées
  • Santé publique

Déterminants de la prescription des psychotropes chez les personnes âgées en médecine générale en France métropolitaine

Contexte :
un rapport de l'Office Parlamentaire d'Evaluation des Politiques de Santé a constaté une banalisation du recours aux médicaments psychotropes dans notre pays, en particulier,pour les tranches d'âge les plus élévées Différentes recommandations pour la prise en charge des troubles anxieux de la dépression ou de l'imsomnie ont été publiées par la Haute Autorité de Santé et l'Agence Française de Sécurité Sanitaire, mais leur application reste à évaluer. Une meuilleure compréhension des déterminants de la prescription des médicaments psychotropes peut permettre de mettre en place des mesures visant à mieux maîtriser l'utilisation de ces médicaments en France. Avec cet objectif une étude observationnelle a été réalisée en partenariat avec l'Institut de Veille Sanitaire.

Objectifs : analyser les déterminants et la prévalence de la prescription des psychotropes par les médecins généralistes chez le sujet âgé en ville.
Méthodologie : enquête descriptive, menée par voie postale entre décembre 2007 et janvier 2008, auprès de 995 médecins généralistes (MG) du réseau Sentinelles.

Résultats préliminaires : 348 MG (35 %) ont participé à l'enquête. Les principaux obstacles rencontrés par les MG pour le diagnostic des troubles anxio-dépressifs (TAD) sont : l’absence de recours possible à une consultation de psychiatrie (37 %), le refus des patients d’envisager la possibilité d’un TAD (35,5 %) le manque de temps, et le manque de temps (21 %). Les différentes recommandations françaises pour la prise en charge des TAD (ANAES, HAS, AFSSAPS) étaient connues par plus de 50 % des MG mais s’avèrent difficiles à appliquer pour les praticiens. Les MG se déclarent souvent (67 %) désarmés pour éviter les renouvellements d’ordonnances. Les différents obstacles rencontrés par les MG pour envisager un sevrage de tranquillisants/hypnotiques sont : les inconvénients potentiels du sevrage considérés comme plus risqués que la poursuite du traitement (90,3 %), dépendance psychique du patient (79,2 %), non accessibilité (72,9 %) et non remboursement des psychothérapies (78,8 %) et absence d’alternative thérapeutique à proposer (69,8 %).

Conclusion : les MG sont très souvent confrontés à des obstacles pour la prise en charge des patients atteints des TAD au moment du diagnostic, de la prescription médicamenteuse, et du sevrage. Ces déterminants renvoient tant aux caractéristiques du patient, qu’à celles de l’accès aux soins et de la formation du prescripteur.

Publications :
  • Lasserre A, Younes N, Blanchon T, Cantegreil-Kallen I, Passerieux C, Thomas G, Chan Chee C, Hanslik T. Psychotropic drug use among older people in general practice: discrepancies between opinion and practice. Br J Gen Pract. 2010. 60(573):e156-62 PubMed

Epidémiologie des pathologies bucco-dentaires des enfants de 6 ans et de 12 ans en corse.

Objectifs : Evaluer l’état de santé dentaire des enfants de 6 ans et de 12 ans en Corse et identifier les facteurs socio-démographiques, les comportements de santé buccale par rapport aux caries dentaires.
Méthodes : Deux enquêtes transversales ont été menées sur 585 enfants de 6 et de 12 ans en établissement scolaire. Un sondage en grappe a été réalisé en tenant compte de la taille de la commune et du type d’établissement fréquenté. Les caries ont été mesurées par les critères de l’OMS. Les facteurs socio-démographiques ont été recueillis auprès des responsables d’établissement et les comportements de santé buccale ont été évalués par des questionnaires auto-administrés aux parents des enfants sélectionnés.
Résultats : La prévalence de la carie en denture mixte est de 33,5 %. Les dents temporaires représentent 62,2 % des dents cariées. Le nombre moyen de dents cariées, absentes pour cause de carie et obturées (CAOco) était de 1,23 (SD= 1,95). La composante carie représentait 65 % de l’indice CAOco moyen. L’analyse par régression logistique multiple a montré que les enfants présentaient un plus grand risque carieux s’ils fréquentaient un établissement privé (OR = 3,17 ; IC à 95% = [1,6-6,2]), s’ils avaient des parents ouvriers (OR= 2,78 ; IC à 95% = [1,5-5,2]) ou sans activité professionnelle (OR = 2,73 ; IC à 95% = [1,3-5,9]).
Conclusion : L’étude a indiqué que les dents cariées n’étaient pas soignées en particulier les dents temporaires et que peu d’enfants (5,1%) cumulent un grand nombre de caries (4 caries et plus) soit 39,1% de l’ensemble des dents cariées. Des campagnes de prévention axées sur l’importance de l’intégrité des dents temporaires, nécessaire au bon développement des dents permanentes, seraient utiles pour préserver une bonne santé dentaire.

Prévalence du Burnout en médecine générale

2006 1 publications 2 documents

Prévalence du Burnout en médecine générale :Enquête nationale auprès de 221 médecins généralistes du réseau Sentinelles

Contexte. Le burnout se définit par un épuisement émotionnel, une dépersonnalisation de la relation à l’autre et une diminution de l’accomplissement personnel. Il touche de 45% à 66% des médecins généralistes suivant les pays. Aucune étude française n’a été réalisée à l’échelon national.
Objectifs. Mesurer la prévalence et déterminer les facteurs de risque du burnout chez les médecins généralistes français en 2006.
Méthodes. Enquête nationale transversale par auto-questionnaire électronique anonyme associant le Maslach Burnout Inventory (MBI) et des renseignements socio-démographiques et professionnels, auprès des 1367 médecins généralistes du réseau Sentinelles.
Résultats. 221 médecins ont répondu (taux de réponse 16.1%). Les résultats du MBI montraient que 27.1% des répondants avaient un score d’épuisement émotionnel élevé, 32.6% avaient un score de dépersonnalisation de la relation élevé et 27.1% avaient un score d’accomplissement personnel bas. 51.6% des médecins étaient en burnout : 24.4% avaient une atteinte faible, 19% avaient une atteinte modérée et 8.14% avaient une atteinte sévère (les trois scores du MBI étant pathologiques). L’enquête a montré que la participation à une activité de recherche ou à un groupe Balint favorise l’accomplissement personnel (p<0.05). L’analyse multivariée a démontré que le sexe féminin est protecteur de la dépersonnalisation, l’existence d’un secrétariat médical diminue l’épuisement émotionnel, et ne faire aucune garde est associé au burnout.
Conclusion. Le burnout touche la moitié des généralistes en France. Cette réalité doit être portée à la connaissance de tous par la diffusion de programmes d’information et de prévention. La mise en place des mesures concrètes de soutien semble actuellement nécessaire pour les médecins en exercice.

Publications :
  • Vaquin-Villeminey C. Prévalence du burnout en médecine générale. Enquête nationale auprès de 221 médecins généralistes du réseau Sentinelles. Thèse de médecine générale. 2007.

Recours au médecin généraliste avant un acte suicidaire.

Contexte : Chaque année en France sont recensés 11 000 décès par suicide et 195 000 tentatives de suicides donnant lieu à contact avec le système de soins. Cependant, le recours au médecin généraliste avant le passage à l’acte est peu connu en France.
Objectif : Etudier la fréquence de recours aux médecins généralistes dans l’année précédant un acte suicidaire et les caractéristiques des patients consultant dans ce contexte.
Méthode :
Une enquête a été menée en médecine générale entre mai 2005 et mai 2006. Les cas d’actes suicidaires rapportés par les médecins du réseau Sentinelles, concernant les patients âgés de plus de 18 ans et suivis depuis au moins 12 mois, ont fait l’objet d’un recueil des dates et contenu des consultations sur l’année précédente. La présence d’une consultation entre une période précédant l’acte et des périodes plus anciennes dans l’année ont été comparées grâce à une analyse en cas croisé.
Résultats : 105 patients ont été inclus sur 198 déclarés, 59% étaient des hommes. Un tiers des actes suicidaires étaient létaux. 82% des sujets avaient consulté dans le trimestre, 51% dans le mois et 17% dans les 7 jours précédant l’acte suicidaire. Le risque de consulter dans une période précédant l’acte suicidaire était significativement augmenté pour les périodes d’une durée de 45 jours à 120 jours (respectivement RR=1,7 [1,02 ; 2,7] et RR=3,8 [1,6 ; 9,1]).
Conclusion : Ces résultats montrent une augmentation du nombre de consultations auprès de médecins généralistes avant un acte suicidaire. Les possibilités de dépistage et l’évaluation des obstacles à la prise en charge des patients avant le passage à l’acte devraient faire l’objet d’études détaillées.

Prise en charge médico-sociale de la maladie d'Alzheimer par les médecins généralistes de France métropolitaine.

Publications :
  • Cantegreil-Kallen I, Turbelin C, Olaya E, Blanchon T, Moulin F, Rigaud AS, Flahault A. Disclosure of diagnosis of Alzheimer's disease in French general practice. Am J Alzheimers Dis Other Demen. 2005. 20(4):228-32 PubMed
  • Cantegreil-Kallen I, Lieberherr D, Garcia A, Cadilhac M, Rigaud AS, Flahault A. [Detection of Alzheimer's disease in general medicine: preliminary results of a Sentinelles general practitioner's network survey] Rev Med Interne. 2004. 25(8):548-55 PubMed

Diabète : utilisation du monofilament de nylon

2004 1 publications 1 documents

Prévention des lésions ulcérées du pied chez le diabétique : utilisation du monofilament en médecine générale

Publications :
  • Provost AG. Prévention des lésions ulcérées du pied chez le diabétique: utilisation du monofilament en médecine générale. Enquête auprès de 500 médecins généralistes du réseau Sentinelles. Thèse de médecine générale. 2005.

Urétrites et Pratique sexuelles

2004 1 publications 1 documents

pour urétrite en France Modifications des pratiques sexuelles des hommes consultant

Publications :
  • Valin N,Flahault A,Lassau F,Janier M,Massari V. Study of partner-related and situational risk factors for symptomatic male urethritis. Eur J Epidemiol. 2007. 22(11):799-804 PubMed

Caractéristiques des patients asthmatiques pris en charge en médecine générale.

Publications :
  • Guittet L, Blaisdell CJ, Just J, Rosencher L, Valleron AJ, Flahault A. Management of acute asthma exacerbations by general practitioners: a cross-sectional observational survey. Br J Gen Pract. 2004. 54(507):759-64 PubMed

Hypertension artérielle

2003 1 publications 1 documents

Prévalence et prise en charge des hypertendus normocholestérolémiques et non coronariens en France

Publications :
  • Le Menach A, Martinez L, Ferrières J, Mourad J J, Chapman J, Vicaut E, Flahault A. [Evaluation of the prevalence and management of normocholesterolaemic and non coronary hypertensives in France] Arch Mal Coeur Vaiss. 2005. 98(3):205-11 PubMed

Evaluation d'une stratégie de dépistage du cancer bronchique par le scanner hélicoïdal à faible dose, sur la qualité de vie des patients et sur les coûts.

Contexte : Né d’une collaboration entre l’Inserm (Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale), la SFR (Société Française de radiologie) et la SPLF (Société de Pneumologie de Langue Française) , Dépiscan est la phase pilote d’un vaste essai randomisé qui vise à évaluer le dépistage du cancer broncho-pulmonaire par le scanner hélicoïdal multibarette à faible dose.

Objectifs :
L’objectif principal de cette étude préalable est de tester la faisabilité d’une étude randomisée (scanner vs radiographie thoracique) à vaste échelle entre la ville (médecine générale) et l'hôpital (radiologie et pneumologie)

Méthodologies :
Cet essai devait être effectué auprès de 1000 fumeurs ou ex-fumeurs de plus de 50 ans suivis pendant deux ans. Le recrutement des sujets a été effectué par des médecins généralistes libéraux autour de 14 centres hospitaliers répartis sur le territoire français. Les aspects relatifs à la sécurité des patients, à l’impact du dépistage sur leur qualité de vie et sur leur consommation de tabac, ainsi que les aspects médico-économiques ont été au centre de l'évaluation.

Résultats :
A ce jours plusieurs articles ont été publiés. Les résumés de ces articles sont disponibles ci-dessous.

Publications :
  • Lefébure P, Blanchon T, Kieffer A, Sarter H, Fournel F, Flahault A. [Profile of active investigators involved in a clinical trial in general medical practice]. Rev Mal Respir. 2009. 26(1):45-52 PubMed
  • Blanchon T, Bréchot JM, Grenier PA, Ferretti GR, Lemarié E, Milleron B, Chagué D, Laurent F, Martinet Y, Beigelman-Aubry C, Blanchon F, Revel MP, Friard S, Rémy-Jardin M, Vasile M, Santelmo N, Lecalier A, Lefébure P, Moro-Sibilot D, Breton JL, Carette MF,. Baseline results of the Depiscan study: a French randomized pilot trial of lung cancer screening comparing low dose CT scan (LDCT) and chest X-ray (CXR). Lung Cancer. 2007. 58(1):50-8 PubMed
  • Blanchon T, Lukasiewicz-Hajage E, Lemarié E, Milleron B, Bréchot JM, Flahault A, Groupe Dépiscan. [DEPISCAN--a pilot study to evaluate low dose spiral CT scanning as a screening method for bronchial carcinoma]. Rev Mal Respir. 2002. 19(6):701-5 PubMed

Prise en charge médicamenteuse de la douleur cancéreuse en médecine générale.

Objectifs :
Description de la prise en charge médicamenteuse de la douleur chez des patients cancéreux suivis en ville.

Méthode : Enquête prospective par courrier, en 2002, auprès des médecins du Réseau Sentinelles (réseau national de généralistes participant à une surveillance épidémiologique). Inclusion du premier patient cancéreux douloureux vu en consultation. Mesure de la douleur par échelle visuelle analogique (EVA). Le traitement avant et après la consultation était recueilli.

Résultats : Sur les 1 113 médecins contactés, 398 (35,7 %) réponses. 248 questionnaires valides. 150 réponses non utilisables, essentiellement par absence de patient éligible. Sexe-ratio de 1,85, lié à un excès de cancers associés au tabac. Avant la consultation, 7 % n’avaient aucun antalgique et 45 % avaient déjà un palier III. Lors de la consultation, 96 malades (39 %) avaient des douleurs modérées ou fortes (EVA > 4 cm). Parmi ceux-ci, 20 % (19/96) n’ont pas eu d’intensification de traitement. Seulement 62/135 patients (46 %) ayant un morphinique à l’issue de la consultation, avaient une prescription d’interdoses.

Conclusion : Première enquête nationale depuis 1995 décrivant les modalités de traitement des douleurs cancéreuses en milieu libéral. Des comparaisons indirectes avec les enquêtes antérieures semblent montrer une meilleure prise en charge de la douleur. Néanmoins, une proportion encore importante de malades n’avait pas reçu de proposition de soulagement adéquat. De plus, les doses de secours ont été trop rarement prescrites.  Les efforts de formation des médecins généralistes sur la douleur semblent avoir porté leurs fruits mais de manière encore insuffisante et doivent impérativement être poursuivis.

Publications :
  • Abel A, Lassaunière JM,Flahault A. Prise en charge médicamenteuse de la douleur cancéreuse en médecin générale. Med Pal. 2004. 3:126-133

Condylomes acuminés

2000 1 publications

Incidence et prise en charge des condylomes acuminés en médecine générale en france

Publications :
  • Lukasiewicz E, Aractingi S, Flahault A. [Incidence and management of condylomata acuminata by French general physicians]. Ann Dermatol Venereol. 2002. 129(8-9):991-6 PubMed

Maladie de Creutzfeld-Jacob

2000 2 publications

Perception du risque : Maladie de Creutzfeld-Jacob versus autres risques.

Publications :
  • Setbon M, Raude J, Fischler C, Flahault A. Risk perception of the "mad cow disease" in France: determinants and consequences. Risk Anal. 2005. 25(4):813-26 PubMed
  • Setbon M, Fischler C, Lukasiewicz E, Raude J, Flahault A. Could measuring of perceived risk among general practitioners have helped anticipate the French BSE crisis? Eur J Epidemiol. 2004. 19(4):377-81 PubMed

Les études antérieures à 1997 ne sont pas référencées, ici mais peuvent être disponibles dans les publications scientifiques